Dans un réseau social dissocié la méfiance et l’individualisme croissent sans obstacle. C’est humain : nous avons trop souvent peur de ce que nous ne connaissons pas. A contrario, une politique intergénérationnelle forte favorise la communication et renforce les liens, ce qui conduit naturellement à la confiance sociale et la solidarité. De plus, cela participe aussi au capital économique de la société.
La structure sociale à Fully est très sectorisée : Les jeunes ont leur place du Petit Pont, les seniors leur club des ainés, les tout-petits leur crèche, les 30-50 ans leur Belle Usine, les personnes seules leur petit coin à l’écart… Mais comment réunir toutes ces micro-sociétés ? Un pont peut-être ?
Concrètement, notre pont serait un lieu de rencontre structuré comme une fanfare. Dans le local de répétitions, « Le Salon de Fully », on trouvera naturellement toutes les générations et tous les niveaux de compétences : de la vétérane au nouveau, de l’expérimenté à la novice, de la directrice au porte-drapeau et du souffleur à la percussionniste. Chaque registre – chaque micro-société – jouera sa partie dans le but de réaliser une œuvre commune, la pièce maîtresse du concert : la communication intergénérationnelle. Et comme dans tout local de répétitions, un endroit sera dédié au bar des « 5 minutes ». Il sera public et ouvert à toutes et tous.
En bref, « le Salon de Fully », lieu de savoir-faire et de partage, favorisera la communication entre les fullieraines et fullierains pour développer la confiance sociale, la solidarité et l’appartenance au groupe.
Ainsi, nous pouvons miser sur un développement harmonieux de notre commune, un Fully intégratif, ouvert et propice aux liens sociaux.
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Brigitte Seydoux (1958) et Adrien Pinho (2001)